Ponts sur l’Ouysse, moulins
Dans le fond de la vallée coule l’Ouysse. C’est la fin de son parcours aérien. Il va se perdre petit à petit dans une multitude de trous sur quatre cents mètres en aval.
Les deux ponts
Vous arrivez maintenant au niveau des deux ponts qui enjambent l’Ouysse. Ces deux ponts étaient autrefois en bois. Ils offrent un passage à sec pour piétons se rendant sur l’autre berge car le gué se situait à quelques mètres en amont. Près du premier pont, il existait un lavoir dit de la Platane.
Vous avez maintenant une vue à gauche sur le moulin « haut » et son magnifique pont de pierre, et à droite sur les ruines du moulin des Calmettes.
Les moulins
Les anciens ont su capter sa force motrice sur ce petit parcours avec cinq moulins. En face de vous, s’élèvent encore les ruines du moulin des Calmettes. Celui-ci produisait de la farine de blé, et en hiver de l’huile de noix. C’était un moulin dit « trouillé ». Sa conception est originale car ses « rouets », roues à pales horizontales, étaient logées dans des cuves. Ainsi l’eau guidée tangentiellement donnait toute sa puissance.
En amont se situe l’ancien moulin « haut ». Il a fini de tourner en 1956. Sa construction semble très ancienne et plusieurs fois reprise. Celui-ci disposait d’une hauteur d’eau supérieure aux autres ainsi que d’une grande réserve dans son bief. Sa principale activité était de moudre du blé ou d’autres grains. La force de l’eau y a été utilisée pour rouir le chanvre avec un foulon (système de marteaux), puis en 1922, il produisit de l’électricité pour les habitants du village.
En aval les ruines de trois autres moulins bordent le cours de l’Ouysse. Tout d’abord, le petit moulin de Raffy dont nous avons déjà parlé, avec la grange du meunier et son linteau à fleur de lys. Puis les deux moulins construits sur les pertes, dits de Bayle ou Vergnal haut et bas. Il semble que Vergnal Haut soit le moulin seigneurial reconstruit et amélioré. Ces deux derniers ont demandé des travaux importants dans un lieu inhospitalier. Le constructeur a su exploiter les entrées naturelles des galeries souterraines pour évacuer les eaux ayant travaillé ou les trop-pleins des biefs.
Lavoir et fontaine du village
Sur la berge opposée on trouve la fontaine publique de Thémines qui alimentait le village en eau potable. Son lavoir permettait aux lavandières de faire leur lessive en hiver avec une eau moins froide que celle du ruisseau.
Pour continuer la balade, prenez le chemin qui monte à gauche du pont, puis prenez deux fois à droite. Empruntez le petit sentier, continuez et tournez encore à droite sur un chemin empierré.
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