Pour faire de l’huile de noix

Les noix sont ramassées au mois d’octobre, mises à sécher sur des clayettes. En hiver on sépare la coquille du cerneau. Cette opération s’appelle le « dénoisillage » Elle se pratiquait le soir à la veillée en compagnie des amis et voisins. La soirée se terminait par un petit repas avec du vin chaud. Parfois un air de musique permettait de faire quelques pas de danse. Généralement les gens se disaient les nouvelles du village ou racontaient quelques légendes.

Les cerneaux étaient portés au moulin sur rendez-vous. Ils étaient écrasés très finement par une meule conique qui tournait verticalement autour d’un axe sur un plateau légèrement creux.

Puis la pâte ainsi obtenue, était chauffée dans une grande poêle.
Lorsque la température était bonne suivant l’expérience du meunier, la pâte était enfermée dans des sacs spéciaux et logée dans un genre d’auge en pierre sous une presse à vis en bois.
Aussitôt plusieurs hommes actionnaient la grosse vis afin de presser les noix. L’huile ainsi obtenue était stockée dans des récipients en terre. Cette huile était très bonne fraîche mais rancissait dès le printemps.

De la noix à l’huile, le pressage traditionnel

Le moulin à huile de noix présenté dans cette vidéo est animé par la famille Castagné, agriculteurs-exploitants de noix (route de Saint-Céré – 46600 Martel). Cet ancien relais de chasse est devenu un moulin à huile fonctionnant à chaque saison et présente à l’occasion des démonstrations pour le public. Ce site fait partie des producteurs labellisés « site du goût ». Sur place, sont en vente : l’huile de noix, une délicieuse huile de noisette et le traditionnel vin de noix quercynois.